La poche de Royan, 1945
Emile Pagliantini est affecté au 12ème régiment de chasseurs d’Afrique le 18 février 1945, 3ème peloton du 2ème escadron. Il est affecté au char Provence du 3ème peloton, commandé par l’adjudant-chef Titeux. Le chef de char est le maréchal des logis chef Auguste Gautier. Le régiment est positionné à l’est de Metz et s’apprête à être mis au repos à Buzançais dans l’Indre.
Le 1er mars le régiment fait mouvement vers Château – Salins où les chars et les véhicules à chenilles sont embarqués sur des trains ; les véhicules à roues se déplaceront par la route pour gagner Buzançais. Le 2ème escadron embarque dans la matinée du 4 mars et arrive dans la soirée du 5, à Châteauroux. Le 6 mars, l’escadron cantonne à Argy, au nord de Buzançais. Les 15, 23 et 27 mars plusieurs prises d’armes et défilés ont lieu autour de Buzançais au cours desquelles des hommes sont décorés. Le 15, les troupes sont présentées au général Leclerc et du général de Langlade.
Le régiment est mis à la disposition du détachement de l’Armée de l’Atlantique le 8 avril (ordre d’opérations n° 318/3 du général commandant la 2° DB en date du 30 mars 1945). Le 9 avril, le 2ème escadron est embarqué à la gare de Neuvy – Pailloux, pour être débarqué le lendemain, à partir de 4h30 à Saint – Jean d’Angély. Il part en cantonnement à Paillé, au nord – est de la ville. Il est mis à la disposition du groupement sud commandé par le général Adeline. Le 11 avril il est cantonné au sud de Saintes. Le 13 il est positionné entre Gémozac et Cozes.
L’offensive sur le réduit de Royan est déclenchée le 14 avril à 6h35. Le 16 avril, le 2ème escadron attaque Saint – Georges de Didonne en appui du bataillon FFI Bigorre. La ville est prise à 14h00. L’escadron fait mouvement sur Saujon à partir de 17h00. Le lendemain il reprend son cantonnement à Paillé. Le 18 avril, les forces allemandes se rendent. Le 22 avril, l’escadron participe à une prise d’armes aux Mathes. Les troupes sont passées en revue par le général d’Anselme, commandant de la division Gironde puis par le général de Gaulle et le général de Larminat.