Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Emile Pagliantini un FFL de la 2ème DB
Emile Pagliantini un FFL de la 2ème DB
17 avril 2015

Le RMSM à la bataille d'El Alamein en 1942

La bataille d’El Alamein 1942 – extraits du Journal de Marche et des Opérations du RMSM
Service Historique de la Défense – Vincennes, dossier 12P127

Jeudi 22 octobre
L’offensive générale sur le front d’El Alamein se prépare. Le Chef d’Escadrons Rémy arrive la veille pour organiser le « 1er Régiment de Marche de Spahis Marocains » dont il doit prendre le commandement, accompagne la colonne ainsi que le Chef d’Escadron Roumiantzoff.

Vendredi 23 octobre
La Colonne Volante se porte dans l’après-midi, par pelotons vers Quaret El Humat. Elle doit participer à l’attaque d’Himeimat avec les deux bataillons de Légion Etrangère sous les ordres du Lieutenant Colonel Amilakvari.
Le 2e Escadron (capitaine Morel-Deville) est à la disposition du Chef de Bataillon de Bollardière.
Le peloton d’A.C. Ballarin et la section de chars Beaugrand sont sous les ordres directs du Lieutenant-Colonel Amilakvari et rejoignent le P.C. de la Légion à Qor El Laban vers midi.
Le restant de la colonne sous les ordres du Chef d’Escadron de Kersauzon est maintenu en réserve.
Le peloton d’A.C. Gerberon arrivé le jour même du Caire rejoint l’échelon B.
Les échelons A restent sur place.
Mission de l’escadron Morel-Deville
a) L’ennemi est solidement retranché sur le plateau de Taka, la présence d’engins blindés a été signalée sur le plateau ainsi que dans la région d’Old Escarpment Post (engins blindés de modèle allié)
b) Le Bataillon de Bollardière progressant à travers le 1e champ de mines doit ensuite atteindre le 2e champ de mines et attaquer par la face sud le plateau de Taka.
c) L’Escadron Morel-Deville devra précéder vers l’ouest l’attaque de l’infanterie et durant l’attaque du sud au nord de celle-ci couvrir cette attaque face à l’ouest (éventuellement au sud). Il devra également détacher un peloton face au piton d’Himeimat afin de troubler l’ennemi par une menace directe venant de l’ouest durant l’action principale au sud de Taka.
Vers 19h, la colonne aux ordres du Chef d’escadron de Kersauzon franchissant le champ de mine anglais le plus avancé par la porte « Waterford » et l’Escadron Morel-Deville part en avant, prend la tête du Bataillon de Bollardière, avec les pelotons de Kochanowski, Rouxel, Noël. Le col Zughalin est atteint sans incident ainsi que la cote 150 où la présence d’ennemis avait été pourtant signalée par des rapports antérieurs. Les A.M. se dirigent ensuite vers l’emplacement que doit ouvrir le génie dans le premier champ de mines ennemi.

Samedi 24 octobre
Peu après l’arrivée des A.M. vers 1 heure du matin, la tête de colonne d’infanterie atteint la lisière du champ de mines où une pause générale est marquée pendant qu’un passage est ouvert par les sapeurs.
La nuit est très claire (nous sommes à la pleine lune) et l’ennemi peut apercevoir la longue colonne immobilisée, aussi réagit-il par un tir d’artillerie provenant sans doute des batteries italiennes de la Division Pavia : le tir, bien réglé, encadre la colonne qui s’ébranle presqu’au même moment, pelotons d’A.M. en tête. Celles-ci atteignent le 2e champ de mines sans incident, mais toutes les marques ayant été retirées par l’ennemi de notre côté, les voitures de tête sont aventurées au milieu des mines. Au cours de leur retraite de cette position dangereuse, 2A.M. (MdL Fitament et Ferron) sautent. Le MdL Ferron grièvement blessé est évacué (il meurt plus tard des suites de ses blessures).
Pendant que les A.M. s’installent face à l’ouest (Peloton Noël en retrait, surveillant vers le sud) l’infanterie se déploie et commence sa progression vers le nord.
Vers 3 h du matin, une patrouille ennemie à pied venant du sud, se heurte à nos positions et est repoussée. L’Adjudant Noël essaie de poursuivre cette patrouille, mais saute sur une Tellermine et sa voiture est hors de combat.
Le reste de la nuit est passé en conversation : R.A.S. Au lever du jour, le 1e B.L.E. n’ayant pas réussi à prendre pied sur l’escarpement de Nars Rala reçoit l’ordre de se replier. Les pertes ont été lourdes, l’Escadron Morel-Deville est chargé de couvrir ce repli face à l’ouest et se reporte lui-même de 500 m vers l’est à hauteur des pitons en A où se trouve déjà le 1e Compagnie du B.M.N.A. et une section de 75 mm antichar du 1e B.L.E.. La section de Bren Carriers Barberot essayant de se replier par la coulée B est prise à parie des chars Honey ennemis, montant de la dépression, qui détruisent 2 Brencarres  et  ambulance.
Le capitaine Morel-Deville se porte vers le sud avec le peloton Rouxel. Ce mouvement réussit à dégager la section Barberot. Le peloton Rouxel reste sur place en observation.
Vers 8h30 une colonne ennemie de 14 chars (1 Grant, 3 Crusaders, 10 Honeys) descend par la passe de Kadim et se déploie à l’ouest du 2e champ de mines. Le char Grant se dirige vers le peloton de Kochanowski qui l’oblige à se replier avec l’aide d’un canon de 75 mm  du 1e B.L.E.
Les pelotons Rouxel et Noël sont pris à partie par ces chars qui rompent bientôt le combat, laissant au moins un char sur le terrain et amorcent un mouvement débordant par le sud (vers C). Le Capitaine Morel-Deville demande alors au Capitaine Divry qui arrive sur les lieux de contre attaquer avec une section de chars (Aspirant Gallet). L’ennemi est obligé de se replier, poursuivi par des Hurricanes armés de canons de 37 mm attaquant au sol en « Air support ».
Le Capitaine Morel-Deville reçoit alors l’ordre de se replier et de rejoindre le reste de la colonne volante. Il met le feu à 2 A.M. en panne en avant du champ de mines. Ce repli s’effectue sous le feu des chars ennemis : 1 A.M. (MdL Buchin) est détruite.
Les chars Divry restent sur place en « Screen ».
Les pertes ont été :
amies – 3 A.M. détruites par mines, 2 A.M. détruites par le feu ennemi, 2 A.M. incendiées avant le repli,
ennemies – 8 chars ont été retrouvés après sur le terrain
Détachement de Kersauzon
Lors du franchissement du 1e champ de mines ennemi par la Légion, la Colonne Volante est prise à partie par un tir d’artillerie ajusté et obligée de se replier à 500 m à l’est.
A 6 h la colonne se porte en position de réserve vers la cote 150.
A 6h45 le 2e B.L.E. qui a pris pied dans la nuit sur le plateau de Narb Rala est forcé de se replier contre-attaqué par des engins blindés sur le sommet du plateau.
Le peloton d’A.C. Ballarin, en appui direct de ce bataillon, s’avance sur le rebord sud de l’escarpement et subit un violent tir d’artillerie et d’armes automatiques. Les 3 A.C. ouvrent un tir d’environ 90 obus et mettent hors de combat 2 chars et 1 A.M. ennemis à 2000 m.
La brigade donne l’ordre aux 2 pelotons d’A.C. tenus en réserve d’essayer d’atteindre également le plateau de leurs feux.
Le peloton de Serroux, sous le tir ajusté d’artillerie s’avance jusqu’au pied de l’escarpement et effectue, à découvert un tir d’environ 30 obus sur le plateau ou l’ennemi se dissimule aisément, puis se replie, selon les ordres reçus, en continuant son tir.
A 7h30, le peloton Baumann débouche à son tour, plus à l’ouest, mais ne peut tirer plus de 10 obus, pris sous un violent bombardement.
A 8 h, le 2e B.L.E. commence son repli à pied, à travers le champ de mines : le 1e B.L.E. se replie en même temps vers « Escarpment Post ».
Fumées et bruit de combat violent dans le secteur du détachement Morel-Deville.
A 9 h, on annonce que la légion a été attaquée depuis quelques temps à revers par des chars venant de l’ouest. Le Peloton d’A.C. Ballarin et la section de chars Beaugrand ont pour mission de protéger le repli du 2e B.L.E. En franchissant le champ de mines à pied avec les derniers éléments du 2e B.L.E., le Lieutenant-Colonel Amilakvari est mortellement blessé ; il est ramené sur un char à la cote 150 où il rend le dernier soupir.
Vers 10 h, la Colonne Volante à l’exception du détachement Morel-Deville et Divry parti en renfort avec 2 pelotons de chars, commence le repli.
Peu auparavant, vers 9h45, le Capitaine de Courcel avec le peloton d’A.C. Baumann se porte vers l’Escarpment Post, où il arrive vers 10h45 : il y prend liaison avec le Capitaine Divry commandant les chars, venu chercher une section de chars de renfort. L’ensemble arrive face à l’escarpement de Munkar Ralaat d’où décrochent, sous un tir ajusté antichar de l’ennemi, les A.M. du détachement Morel-Deville. La compagnie de chars Divry moins la section Beaugrand et le peloton d’A.C. Baumann restent en surveillance face à l’ouest dans le secteur d’Escarpment Post. Le reste de la colonne volante est groupé derrière la cote 150.
Peloton Candy
Dans la nuit du 23 au 24 octobre, le peloton d’A.M. Candy est envoyé en diversion au nord de l’attaque de la Légion, en dessous du piton d’El Himeimat. Le Sous-Lieutenant Candy est tué pr un bombardement d’artillerie. Son corps sera ramené le 25 octobre au matin par le Sous-Lieutenant de Kochanowski et l’Aspirant Le Goasguen, malgré un violent bombardement d’artillerie ennemie.

Dimanche 25 octobre
La Colonne Volante reste sur place en surveillance. La 1e Brigade Française reçoit une autre mission et remonte au nord, la colonne volante est rattachée à la 44e Division d’Infanterie Anglaise.
Dans l’après-midi, un détachement aux ordres du Lieutenant Beaugrand comprenant, une section de chars, un peloton d’A.M. (Aspirant Gayet), un peloton d’A.C. (Sous-Lieutenant Ballarin), reçoit mission de pousser au-delà du 1e champ de mines ennemi et de voir si Munkar Raalat est occupé.
Cette reconnaissance effectuée sous un violent tir d’artillerie révèle la présence de char vers Munkar Raalat qui prennent sous leur feu le détachement obligé de se replier après avoir ramené un camion de la Légion en bon état et un légionnaire resté la veille sur le terrain.

26, 27, 28 octobre
Même stationnement vers la cote 150. Bombardements intermittents d’artillerie ennemie. Le 28 octobre, le Brigadier-Chef Pianrd Dominique du 3e escadron est blessé, il mourra des suites de ses blessures au 8e Gal. Hôpital le 4 novembre.

29, 30, 31 octobre
La colonne se replie derrière le col de Zughalin, détachant chaque jour un peloton d’A.M. en « sireen » à la cote 150. La compagnie de chars se replie d’Escarpment Post à Qor El Laban. La bataille fait rage dans le secteur d’El Alamein.

Dimanche 1e novembre

Visite du Général de Larminat. Le Chef d’Escadron de Kersauzon quitte la colonne dont le Chef d’Escadron Rémy prend le commandement.
Vers 15h5 la colonne reçoit l’ordre de se porter au nord du lac Maghra dans la dépression de Kattara. Le mouvement se fait en partie de nuit dans un terrain très difficile où les ensablements sont nombreux.

Lundi 2 novembre
Stationnement de Maghra en surveillance vers l’ouest : RAS.
En fin de journée, mouvement sur Zughalin. « Leager » de nuit au sud de Karet El Humar.

Mardi 3 novembre
La colonne se porte sur son ancien emplacement derrière Zughalin. A 18 h elle se porte au nord vers Sommerford Gate où elle passe la nuit.

Mercredi 4 novembre
Le front l’El Alamein est perçé depuis la veille. La poursuite commence.
Vers midi, le Chef d’Escadron Roumiantzoff part avec un détachement mixte comprenant :
le Capitaine Morel-Deville avec 2 pelotons d’A.M. – de Kochanowski, Gayet
le Capitaine de Courcel avec 2 pelotons d’A.C. – Adjudant de Seroux, Adjudant Baumann
la section de chars de l’Adjudant Malin
Le détachement a pour mission d’occuper le plateau de Nage El Rala à l’ouest d’Himeimat. Il franchit les 3 champs de mines avant la nuit, mais un certain nombre de véhicules suspects occupent la plateau de Nage El Rala et un canon antichar y est mis en batterie face à la colonne. Les A.C. ouvrent le feu et mettent en flamme un camion trainant un canon. Les autres véhicules se replient derrière une crête. Le détachement réussit à prendre pied sur le plateau où il se forme en « leager » de nuit. Une patrouille vers Himeimat (Sous-Lieutenant de Kochanowski) révèle que l’ennemi a évacué le secteur et que le camion détruit est anglais. Liaison est prise avec le détachement anglais qui a perdu toute liaison avec  sa brigade et se trouvait là par erreur.

Jeudi  5 novembre
La reconnaissance franchit au matin la Khabim Pass où l’Aspirant Gayet fait sauter son A.M. sur une mine. Après déminage, la progression est reprise vers l’ouest sur le plateau de Taka où l’infanterie italienne a abandonné ses bagages pour pouvoir décrocher dans la nuit.
Les prisonniers commencent à affluer.
Le détachement, sans nettoyer le terrain pousse jusqu’au nord d’Abou Dweiss où rendez-vous a été donné au reste de la colonne pour la nuit.
Le Capitaine Morel-Deville continue la poursuite 20 km plus à l’ouest avec ses 2 pelotons d’A.M. et la section de chars Malin, et prend le contact avant la nuit avec l’arrière-garde d’une colonne ennemie armée de canons antichars de 50 mm.
Une patrouille d’A.M.  du « Royal Dragoons » est déjà sous le feu de cet ennemi et à cour de munitions ne peut décrocher. Le détachement Morel-Deville réussit à dégager les A.M. anglaises et fait prisonnier un détachement comprenant toute une compagnie de parachutistes allemands avec son encadrement.
Le reste de la colonne volante rejoint vers 20 h le détachement Morel-Deville et le « leager » de nuit est formé.

Vendredi 6 novembre
un détachement d’A.C. aux ordres du Capitaine de Courcel avec le peloton d’A.M. Gayet, les pelotons d’A.C. de Seroux et Baumann, la section de chars Gallet reprend la poursuite vers l’ouest, suivi de près par le gros de la colonne.
A 14h, 3 sides-cars allemands sont faits prisonniers par le peloton de commandement du Chef d’escadrons Rémy. Ils appartiennent à une colonne du groupe Ranke qui est passé 3 h avant.
La colonne pousse en avant, mais ne peut réussir à reprendre le contact. Elle se regroupe au nord de Garet El Heita à 60 kms de son point de départ. Elle a fait 23 prisonniers dans la journée.

Samedi 7 novembre
La colonne stationne sur place. Une reconnaissance vers l’ouest est poussée par le Capitaine Morel-Deville qui capture plusieurs camions abandonnés par l’ennemi et une centaine de prisonniers.
Le soir, le peloton d’A.M. Oddo, précurseur du 1e escadron rejoint la colonne.

Dimanche 8 novembre
La nouvelle du débarquement allié en Afrique du Nord est apprise.
La colonne reçoit l’ordre de se replier avec la 44e Division d’infanterie. Bivouac près du P.C. de la 44e Division.

Lundi 9 novembre
Mouvement vers l’est, bivouac au N.E. de Garet El Humar où le 1e Escadron rejoint la colonne. R.A.S.

Mardi 10 novembre
R.A.S.

Mercredi 11  novembre
Le R.P. Finet, aumônier du Régiment, célèbre une messe pour les Français tués au cours de la bataille d’El Alamein.
Par Ordre n°1 le Régiment de Marche de Spahis Marocains est reconstitué à la date du 25 novembre 1942. Les P.V. de formations comptent à la date du 16 novembre 1942.
Le Chef d’Escadrons Rémy prend le commandement du 1e R.M.S.M. à compter du 13 octobre 1942.

Jeudi 12 novembre
Une jeep du 1e Escadron saute sur une mine. Le Spahi Hillion est tué. Le MdL Josse est mortellement blessé, les Brigadiers Geens et Pascalet sont blessés.

13 – 14 – 15 – 16 novembre
Même stationnement, des détachements du 2e Escadron sont envoyés sur le champ de bataille d’Himeimat essayer de récupérer une partie du matériel détruit lors des récents comabts.

Mardi 17 novembre
Le Régiment fait mouvement vers le nord. Destination région sud de la dépression de Deir El Taffa, à la porte du champ de mines Bedford Gate.
Le Sous-Lieutenant Gordon est affecté au Régiment où il prend les fonctions d’Officier des Détails.
Visite du Colonel Algenot, Inspecteur de la Cavaleris du Levant.

Mercredi 18 novembre au jeudi 3 décembre
Tir fréquent sur but fixe et sur but mobile dans la dépression de Deir El Ragil où a été aménagé un champ de tire anglais.
Envoi de petits détachements de permissionnaires à Alexandrie.
Affectation de gradés et spahis en renfort au Régiment.
Le MdL-Chef Berault, les MdL Grall et Plouvin sont affectés eu 3e Escadron.

Jeudi 3 décembre
ORDRE DU JOUR DU GENERAL DE GAULLE
« Les événements politiques survenus en Afrique du Nord et en A.O.F. ne sauraient troubler les Français combattants. Nous savions que les traîtres et leur régime ne se laisseraient pas liquider dans l’Empire sans d’odieuses péripéties.
Mais cela passera, l’avenir n’est pas aux traîtres. La France combattante émergera de toute cette boue comme la seule force nationale solide et pure laquelle doit se faire l’union de l’Empire pour la libération aux côtés de tous les alliés.
De France, de l’Empire, de l’Etranger, d’inombrables témoignages sont venus nous prouver que, plus que jamais, c’est en nous que la patrie place sa fierté et son éspérance.
Confiance … Résolution … Discipline »
Signé : Général de Gaulle

Vendredi 4 décembre
La colonne volante fait mouvement et se porte dans la région de Burg El Arab.

Décembre
Le 2e Escadron quitte la colonne pour Le Caire et Teel El Kebir où il doit faire réviser son matériel.

Samedi 12 décembre
La colonne volante se prépare à faire mouvement vers l’ouest et perçoit des camions Ford 3t5.
La Compagnie de chars quitte provisoirement la colonne : elle nous rejoindra à El Adem.

Dimanche 13 décembre
Etape Burg El Arab – Marsa Matrum

Lundi 14 décembre
Etape Marsa-Matrum – Sollum. Gros encombrements en fin d’étape

Mardi 15 décembre
Etape Sollum – El Adem. Pour éviter l’encombrement le mouvement est fait par le Trick Capuzzo où les encombrements sont nombreux.

Mercredi 16  décembre
la colonne volante se porte à 5kms d’El Adem sur la route de Tobrouk où elle entreprend la remise en état des véhicules.

Vendredi 18 décembre
Le Spahi Charqui Brahim est grièvement blessé par l’explosion d’une mine et mourra le lendemain. Il sera enterré au cimetière militaire de Tobrouk

Dimanche 20 décembre
Fête de l’Aït Kébir ( Méchouis)

Mardi 22  décembre
Présentation du régiment au Général Commandant le 10e C.A. Britannique

Vendredi 25 décembre
Fête de Noël. Messe de Minuit par le R.P. Finet

Lundi 28 décembre
Un détachement du Régiment part pour Bir Hakeim où une messe est dite à la mémoire des morts des combats de juin 1942

Publicité
Publicité
Commentaires
Emile Pagliantini un FFL de la 2ème DB
Publicité
L'auteur
http://www.alainboussuge.com/
Investigateur du parcours militaire des hommes durant les conflits : 1870-1871, 14-18, 39-45.

Historien par passion.
Les hommes de ma famille ont été mobilisés en 1870, 1914, 1939.
Où ont-ils combattu ? Qu’on-t-il enduré ? Ils sont revenus vivants, mais pas toujours indemnes.
Ce site est consacré à mon père
Un oncle, FFL, 2°DB, epagliffl.canalblog.com
Les victimes de guerre sont anonymes sur les monuments aux morts, elles revivent, pour peu que l’on s’intéresse à elles.
A Bourbon-Lancy, en Saône et Loire, 2 monuments aux morts, 3 sites d’identification des morts
morts3945bl.canalblog.com – resistantsbl.canalblog.com 1870mortsdebourbonlancy.canalblog.com
Un livre, Le canton de Bourbon-Lancy dans la guerre de 1870-1871
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 17 686
Publicité