Le Corps expéditionnaire britannique en France

23 mai au 25 juin - Opérations Dynamo – Cycle – Ariel
Trois évacuations du Corps expéditionnaire britannique en France

Le Royaume Uni a envoyé un corps expéditionnaire en France dès le début de la guerre. 
Il comptera jusqu’à 395 000 hommes.
Il est principalement engagé près de la frontière franco-belge. 

En mai 1940 il participe à la manœuvre Dyle-Breda visant à contrer l’offensive allemande sur la Belgique et les Pays-Bas. L’opération est un échec militaire. Les Allemands sont entrés en France par les Ardennes et progressent vers l’ouest pour couper la retraite aux armées engagées dans le nord.
Les troupes alliées sont encerclées dans le nord de la France.
Pour résister Dunkerque et sa région deviennent un camp retranché.
Les Britanniques décident alors d’évacuer leurs troupes, c’est le plan Dynamo.
Du 26 mai au 3 juin, 328 2236 soldats alliés sont évacués par mer depuis Dunkerque.

Les Allemands attaquent en direction du sud et rompent les lignes sur la Somme et l’Aisne.
Les Alliés refluent vers la Normandie et subissent une lourde défaite dans la région de Saint-Valéry-en-Caux.
Pour tenter de sauver le reste du corps expéditionnaire, les Britanniques déclenchent une seconde opération de récupération de troupes, le plan Cycle. Un peu plus de 10 000 soldats sont évacués par Le Havre, 3 321 par Saint-Valéry-en-Caux.

Les autres troupes britanniques essaient de conforter le plan d’un réduit breton. Le général Alan Brooke, nouveau commandant du corps expéditionnaire, se rend en France pour évaluer la situation. Le 14 juin 1940 il persuade le Premier ministre Winston Churchill d’évacuer de France le reste des troupes britanniques.
Du 15 au 25 juin se déroule l’opération Ariel ou Aerial.
Plus de 190 000 militaires britanniques, polonais et tchèques ainsi que des civils et du matériel vont être transportés vers la Grande-Bretagne depuis Cherbourg, Saint-Malo, Brest, Saint-Nazaire, La Pallice, Le Verdon, Bordeaux, Bayonne et Saint-Jean-de-Luz.

A Brest Ariel se déroule jusqu’au 18 juin car la ville est prise par les Allemands le 19. Parallèlement à cette opération, une partie des troupes du corps expéditionnaire en Norvège sont rapatriées en France pour être engagées en urgence dans les derniers combats.
Brest est un point névralgique de ces mouvements de troupes et de civils alors que les Allemands progressent vers l’ouest.